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Les immigrés. Flux et reflux d’une main-d’œuvre d’appoint
Albert Martens
1976 Louvain
Book
Français
- Etrangers, minorités et immigration dans une perspective sociologique.
- Hypothèses et méthodes
- La situation à la veille de la Seconde Guerre mondiale (notamment : naissance de la politique belge de l’immigration et développement de la réglementation sur l’occupation d’étrangers).
- Les phases migratoires après 1945 :
> La bataille du charbon, le statut du mineur et l’immigration de main-d’œuvre étrangère (avril 1945 – octobre 1950).
> Chômage généralisé et persistance de l’immigration de main-d’œuvre (décembre 1950 – avril 1955).
> Elargissement et amplification du phénomène ( mai 1955 – août 1961).
> Immigration massive et prise de conscience du problème (septembre 1961 – 1970).
- Conclusions générales : l’immigration comme manipulation du marché du travail. Résultats de la politique d’immigration.
Bien que déjà ancien, ce livre reste l’un des ouvrages de référence pour l’étude de l’immigration en Belgique. Il veut donner une réponse aux questions posées par l’arrivée de milliers de travailleurs étrangers en Belgique. Pourquoi cette immigration de main-d’œuvre ? Comment fut-elle organisée et par qui ?Quels problèmes sociaux engendre-t-elle ? Quelles politiques de l’immigration et de l’emploi en Belgique ?Il privilégie l’analyse du phénomène migratoire sous l’angle de sa fonction économique tout en montrant le changement de perspective dans les années 60 lorsque l’immigration acquiert une fonction démographique de repeuplement et de rajeunissement de la population. Cela implique la mise en œuvre d’une politique favorisant l’établissement définitif et l’intégration des immigrés.L’auteur s’intéresse au rôle des pouvoirs publics, du patronat et des organisations ouvrières dans l’organisation de l’entrée et de la mise au travail de la main-d’œuvre immigrée.Albert Martens étudie les différentes phases de la politique d’immigration en Belgique et les met en relation avec les besoins de certains secteurs du marché de l’emploi. Il montre que, jusque dans les années 60, les immigrés constituent une main-d’œuvre d’appoint au statut précaire utilisée pour éviter une tension sur le marché du travail liée à la pénurie d’ouvriers et le développement de revendications d’augmentations salariales ou d’amélioration des conditions de travail.
Philippe Plumet
INFOREF
External expert. Project leader – Educational coordination unit « Democracy or barbarism », Ministery of the French-speaking community in Belgium.
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