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Français un jour, immigré toujours.
Sebastian Moffet
Courrier international N° 970 du 4 au 10 juin 2009 article paru dans « The wall street journal », New York.
Article, Web Article
French
De nombreux français issus de l’immigration maghrébine ont des difficultés à trouver un emploi. Aussi retournent-ils au Maroc qui les accueille à bras ouverts.
Les jeunes français d’origine maghrébine, le plus souvent nés en France, où arrivés très jeunes en France, ont des difficultés, quelques soit leur niveau d’étude, à trouver un emploi.
Plusieurs études montrent qu’un candidat dont le nom a une consonance arabe ou africaine a trois fois moins de chance d’obtenir une réponse à une offre d’emploi qu’un candidat ayant un nom « bien français ». Certains se voient conseiller de changer de nom, ou même d’adresse.
Selon le directeur général de la branche Afrique du Nord de l’agence d’intérim Manpower, les grandes entreprises européennes recrutent activement, depuis trois ou quatre ans, des candidats formés en France. Les possibilités de promotion sont plus importantes qu’en France, et les nouvelles recrues trouvent un pays plus « moderne » que celui que leurs parents ont quitté. Le Maroc a même mis sur pied à Rabat en 2002 un ministère de la communauté marocaine résidant à l’étranger pour encourager les émigrés et leurs enfants à revenir mettre leurs compétences au service du Maroc.
Il n’existe à ce jour aucune statistique officielle sur ce phénomène qui reste, selon les experts encore assez minoritaire.
Cet article met en évidence les difficultés d’intégration des jeunes générations issues de l’immigration maghrébine en France, et ce quelque soit le niveau d’étude ou le diplôme obtenu. Il reste encore, dans les faits, une forte discrimination à l’embauche à leur égard.
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Frédéric Rousselle / Marika Kovacs
CNFETP
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